Vivement 2028 !
- PB
- 12 mars
- 2 min de lecture

Avec l’arrivée de Denis Van Weynbergh Van ce samedi, le Vendée Globe clôt l’une des plus belles éditions de son histoire. Notamment par :
- l’intensité de la course devenue régate planétaire à tous les étages de la flotte, - la pluie de records tombés (durée totale, distance entre deux caps, vitesse en 24h, etc.)
- le nombre de participants le plus élevé et le taux d’abandon le plus faible (7 sur 40)
- l’engouement sans précédent du public, sur le chenal des Sables d’Olonne et derrière les écrans. Mention spéciale évidemment à Violette Dorange qui, à elle seule, a rameuté 1,5 million de fans sur ses réseaux sociaux.
🤩 Comme depuis près de 30 ans, je me suis régalée. J’ai retrouvé des marins que j’adore et découvert d’autres belles personnalités ! Je me suis émerveillée, j’ai souri, ri franchement aussi, j'ai tremblé et parfois presque pleuré. Vivant en version monticule l’Everest des émotions de ces héros exemplaires, qui chaque jour nous ont partagé de belles leçons de vie.
🧐 Contrairement aux JO qui se sont arrêtés net, l’étalement des arrivées m’a permis d’éviter le Vendée blues. Il n’empêche, quatre ans, ça va être long ! En attendant, je formule trois voeux pour 2028 :
- Plus de navigatrices au départ : 6 sur 40 c’est peu, et elles ont encore prouvé cette année que ni le talent, ni la capacité à enflammer les foules n’est genré.
- Des voiliers plus ergonomiques et moins dangereux : n’a-t-on pas atteint (dépasser) la limite ?, à ce titre je vous invite à écouter la réflexion de Damien SEGUIN le skipper d’Apicil (lien en commentaire)
- Une incitation à des bateaux moins énergivores, dans leur construction et leur fonctionnement. Pour info Conran Colman a bouclé son 2e Vendée sans utiliser d’énergie fossile tandis que le lin a déjà fait son entrée dans la confection de bateau et de voiles de compétition.