Mais quels athlètes, quel spectacle, quelles leçons !!
- PB
- 30 août 2024
- 2 min de lecture

Nouveau post sur les Paralympiques et peut-être pas le dernier, tant ces Jeux sont merveilleux et forts. Quelle émotion encore devant tous ces champions portés par un public exceptionnel bien au rendez-vous. J’y ai passé une grande partie de mon week-end (la météo bretonne était bien moche) et j’ai tellement bien fait !!
Je ne connaissais pas un seul des athlètes français, aujourd’hui, je suis heureuse d’en citer plein et j’ai hâte d’en « rencontrer » d’autres. J’ai découvert et adoré des sports qui m’étaient inconnus et devant ceux qui m’étaient familiers, j’ai été ébahie par les prouesses des champions.
🥺 Leurs larmes de joie ou de tristesse sont encore plus bouleversantes que celles des valides, car derrière chaque sportif, né avec un handicap ou touché par un drame, se cache un parcours hors norme.
Les voir aussi partager leur émotion avec leur coach, guide, accompagnant ou famille (plus présents à l’écran qu’aux JO), décuple la nôtre (la mienne en tout cas).
Alors oui je vais continuer à croiser les doigts, vibrer pour et avec tous les athlètes français, jusqu’au bout de cette Paralympiade.
🎬 Si vous n’êtes pas tentés de regarder ce handisport d’exception à la TV (ou sur votre ordi ou téléphone, et pas d’excuse, France TV diffuse non-stop), alors visionnez au moins le documentaire « A corps perdus », disponible en replay sur France 2 (cf. photo).
Vous y verrez l’histoire de six champions internationaux présents à Paris, dont certains déjà médaillés. Chacun de leur parcours est extraordinaire, mais j’en retiens quatre.
🇧🇷 Le nageur brésilien Gabriel Araujo, né sans bras et avec des micro-jambes, accueilli comme un don de Dieu par sa mère, qui a tout fait pour le rendre autonome dans un monde pas prêt à s’adapter à lui.
🇺🇦 L'Ukrainienne Oksana Masters n’a pas eu cette chance. Abandonnée par ses parents à sa naissance à cause de ses mains et jambes difformes, elle a connu l’enfer des orphelinats avant d’être adoptée par une Américaine et devenir championne de hand bike.
🇦🇫 La taekwandoïste afghane, Zakia Khudadadi, a fui son pays en 2021 pour échapper à la mort, cumulant trois « tares » aux yeux des Talibans : femme, handicapée, d’ethnie chiite hazara. Accueillie par la France, elle est médaillée d’argent pour les réfugiés et espère concourir pour le drapeau tricolore à Los Angeles.
🇫🇷 Enfin, la cycliste française, Anne-Sophie Centis, devenue aveugle mais exerçant toujours son métier d’infirmière à l’hôpital (vous avez bien lu !), dont l’abnégation rend encore plus cruelle sa disqualification ce week-end au vélodrome. Je lui souhaite de tout cœur de ramener une médaille lors des épreuves sur route.
Toutes ces histoires magnifiquement filmées vous envoient une énorme claque, vous faisant sentir tout petit face à ces immenses personnes. Devant tant de courage, d’effort, de volonté, de persévérance, d’optimisme et de positivisme, on ne peut qu’être inspiré et s’incliner.