La Monaco Classic Week célèbre les plus sublimes runabouts et voiliers de tradition
- PB
- 15 sept.
- 2 min de lecture
Cinq jours hors du temps. Pas de doute, le Yacht club de Monaco sait recevoir les marins de la Classic Week. Ceux qui aiment danser et bien manger (dont moi) ont été servis. La météo capricieuse (orage ou pétole) a en revanche limité le nombre de régates. Nous sommes sortis tous les jours, mais une seule manche (sur quatre prévues) a pu être validée pour la plupart des classes.
Il n’empêche, le spectacle était bien sur l’eau, avec une quarantaine de voiliers classiques.
Les plus vieux sont nés à la fin du XIXe siècle, en 1874 pour le doyen Madcap, un cotre construit pour acheminer les pilotes de navires dans le canal de Bristol.
Les plus grands mesurent respectivement 64 m (Créole), 55 m (Elena of London) et 49 m (Trinakria). Ils ont deux ou trois mâts, une bôme arrière démesurée et un jeu de voiles pléthorique.
Les plans Fife étaient les plus nombreux, huit unités, mesurant de 11,06 m (Elad) à 28,50 m (Belle Aventure). Manquait le 15 m JI Tuiga, le plus emblématique de tous, propriété du Prince Albert, dont le démâtage récent a marqué son équipage pour longtemps. Certains ont navigué à bord de « mes » bateaux, dont le « canonnier » (cf. Vidéo).
La Classic Week rassemble aussi des motor yachts anciens bourrés de charme, des canots automobiles, dont un Chris Craft à aileron extraordinaire de 1955 et une vingtaine de sublimes Riva.
Je suis venue pour régater sur Irène, un plan Anker né en 1935 de 16,40 m, (le plus élégant de tous forcément 😉). Sa rénovation par le chantier Pasqui (2021 à 2024) suscite l'admiration des connaisseurs. Nous avons fait 3 et donc eu l’honneur du podium.
J’ai navigué une journée sur Wiki 1920, un ketch de 19,40 m qui partira au printemps prochain pour un tour de méditerranée de trois ans pour l’association Help Save The Med fondée par son propriétaire Tom Woods.
J’ai pris tous les jours mon shoot de Riva, pour profiter de leur ligne aussi renversante que le bruit de leur V8 (fan depuis gosse 🤩).
Je suis repartie par la mer plutôt qu’en TER sur Viola qui a bien voulu de moi. Ce splendide cotre aurique de 1908 qui mesure 14,60 m ressemble au Pen Duick d’Eric Tabarly. Le trajet n’a duré que quelques heures, c’était sous trinquette (voile d’avant) et au moteur. Mais j’ai pu barrer ce bijou et c’était déjà le bonheur.
🙏🏻 à ceux qui m’ont embarquée et ceux que je reverrai pour des sujets futurs.


