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C’est Vendredi, c’est Vendée : quelles leçons de vie !

  • PB
  • 14 févr.
  • 2 min de lecture

Dernière mise à jour : 23 mai


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Pas moins de 10 arrivées sur la semaine écoulée et une ferveur encore exceptionnelle dans le chenal des Sables pour accueillir les marins du Vendée Globe : du 14e au 22e, sans oublier Yannick Bestaven hors course. Lui aussi, vainqueur de l’édition 2020, a été célébré comme un héros, preuve que ce qui compte c’est d’abord de boucler la boucle. 


😰 Leurs premiers mots échangés sur les pontons et en conférence de presse sont à l’image de leurs vidéos sur l’eau : ils confirment la dureté de la vie à bord, notamment en foilers (“L’ambiance, les chocs, c’est complètement dément ! Tu as mal partout, c’est impossible”, Romain Attanasio), l’intensité de la régate (16 min d’écart entre les 16e et 17e, 13 min entre les 20e et 21e) ou encore leur capacité à affronter les difficultés (“J’avais 1000 raisons d’abandonner mais j’avais 1000 raisons de continuer” Damien SEGUIN).


💨🤕 Seuls sur leur bateau pendant plus de deux mois, ces marins n’ont eu d’autre choix que d’accepter l’adversité pour pouvoir la surmonter au prix d'efforts inouïs et terminer leur périple : pépin physique, fatigue extrême, casse matérielle, panne de vent, mer démontée, la liste des embûches est longue comme le bras. Comme le dit si bien Giancarlo Pedote, “le Vendée Globe c’est un restaurant où tu ne choisis pas ton menu”. 


🤩 Immenses par leur capacité à aller si loin au bout d’eux-même, ces compétiteurs ont une humilité forgée par l’affrontement avec les éléments. A bord, l’ego n’a pas sa place, la mer et les vents sont toujours plus forts. Généreux avec nous les terriens, ils se savent vulnérables et beaucoup ne s'en cachent pas.


🩵 Pieds à terre, ils gardent cette même humilité, partageant leur "joie à la hauteur de la difficulté” (Isabelle Joschke), accueillant et honorant avec un grand fair-play leurs principaux concurrents. Fiers, heureux, émus d’avoir réussi et d’être revenus différents, dans une version sûrement meilleure d’eux-mêmes.


Chapeau bas !


Il en reste encore 11 en compétitions et deux hors courses, bon retour à eux.


Photo de Jean Le Cam et Benjamin Ferre by Jean-Marie Liot/Alea. Le bizuth a pu monter son projet grâce au soutien du Roi Jean, comme Violette Dorange, attendue dimanche ou lundi.

Atlantique Nord
Patricia Bachelier

À propos...

Journaliste depuis 25 ans, j'ai décidé à l'automne 2024 d'associer ma passion pour la mer et la voile à mon talent de plume, pour des écrits iodés.

 

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