C’est vendredi, c’est Vendée : marins ou océanautes ? 🚀

S’agissant des coureurs du Vendée Globe, la question est vite répondue ! Ceux qui croisent en ce moment près du point Némo sont plus loin de toutes terres que les astronautes de l’ISS. 

🛰️ Tels ces voyageurs du cosmos, nos courageux marins font le tour du globe, si petits au milieu de cet espace liquide infiniment grand.Si certaines cellules de vie s’apparentent à une capsule spatiale, tous ces capitaines ont l’air de vouloir décoller lorsqu’ils se filment secoués et arrimés dans leur baquet. Se tenant souvent pour se déplacer, parfois même ils marchent sur les murs quand leur bateau s’est couché.

👨🏼‍🚀 Les Sables d’Olonne ne sont pas Houston, mais les problèmes techniques en mer se règlent tout pareil, selon les procédures envoyées par les équipes à terre.

Eux aussi ont leur combinaison de survie, non pas pour respirer et se protéger des UV, mais pour flotter et éviter de finir glacer. 

Même leur huile d’olive par grand froid se fige, me rappelant la knacki du malheureux Jim Lovell et son équipage.

Enfin, après des jours enfermés à l’abri, leur retour sur le pont a des airs de sortie extra-véhiculaire. Et ça, ce n’est pas moi qui l’écris, mais Benjamin Ferre qui le dit.

Cette semaine :

🥇Coup de chapeau à Yoann Richomme pour l’incroyable remontada et son passage en tête au Cap Horn, avec 3 jours d’avance sur le record

🙏🏼 à lui, à Charlie Dalin son poursuivant et à l'organisation pour les magnifiques images devant ce cap mythique

👏🏼 à tous les pères Noël du grand sud pour leur déco, leur déballage de cadeaux si rigolos. Mention spéciale au costume d’Arlequin de Benjamin Ferre, gâté par le grand Zizou, aux chaussettes vertes de Violette Dorange.

💙 Une pensée pour Pip Hare qui remonte doucement vers l’Australie sous gréement de fortune et à ceux qui, comme Antoine Cornic, affrontent une nouvelle tempête. Antoine, j’ai une mer toute calme près de moi, pour une fois, c’est moi qui l’embrasse pour toi.