“J’y vais mais j’ai peur”, à lire avec gourmandise

La BD de Clarisse Crémer est sortie début 2024, mais je viens seulement de la lire et je me suis régalée. 219 pages et des milliers de petits et grands dessins de Maud Benezit pour nous replonger dans son premier Vendée Globe en 2020. 

🚀😂 Le style me rappelle l’excellent “Dans la combi de Thomas Pesquet”, pour le même objectif de vulgarisation, le flashback sur la genèse d'une passion, la foultitude de détails dans les illustrations, la bonne dose d'autodérision et d’humour.

🤓 Avec “J’y vais mais j’ai peur” on apprend ou on révise (c’est selon ) le vocabulaire des voileux, le fonctionnement d’un Imoca, on s’immerge dans la préparation du projet, on comprend le rôle déterminant de l’équipe, on voyage sur tous les océans du globe et aussi dans la tête de la navigatrice. 

🥳😡😢😱 Comme elle l’a encore démontré dans l’édition 2024, Clarisse est généreuse dans le partage de ses émotions (positives ou négatives), de ses exploits, de ses loupés et de ses doutes, bien plus prégnants que laisserait imaginer son brillant parcours. 

🙏🏼🩵 Sa préparation ultra compliquée pour le dernier Vendée Globe a sûrement alimenté la machine à perdre confiance. Gageons qu’avec sa belle 12e place remportée le 27 janvier dernier, la navigatrice a désormais beaucoup moins peur... Bravo pour cette chouette BD et cet immense exploit. 

👏🏼👏🏼👏🏼

Au passage, félicitations à Manuel Cousin (31e) et Fabrice Amedeo (32e), arrivés respectivement les 1er et 4 mars aux Sables d’Olonne. Ne reste plus que Denis Van Weynbergh, attendu ce samedi. Ralenti pour des problèmes de grand voile, il arrivera hors délai, mais qu’importe, il aura bouclé la boucle et sera honoré comme il se doit.